Installation de toitures solaires
Nous avons pour objectif d’ici à 2020 de respecter le « 3x20 » sur notre territoire. Pour parvenir à atteindre un taux de couverture ENR de 20%, la ville va couvrir à partir de 2015 l’ensemble des toitures orientées sud/sud-ouest qu’elle possède (deux groupes scolaires, l’église et les ateliers municipaux) en vue de d'auto-consommer le plus possible d’énergie sur place. Le surplus qui pourrait être produit serait quant à lui revendu en partie à ENERCOOP Normandie participant par la même au développement de l’économie sociale et solidaire porté par ce dernier.
Pour autant, les toitures publiques ne suffiront pas, à elles seules à atteindre cet objectif. C’est pourquoi, la commune souhaite également faire participer les propriétaires privés en les accompagnants vers une mutation de leurs toitures en centrale de production électrique. Cela peut se faire sous la forme d’un accompagnement à la mise en place d’un projet participatif (auquel la ville participerait financièrement) permettant, par la même occasion, de diminuer le coût du projet pour le propriétaire de la toiture ainsi qu’une réappropriation citoyenne des moyens de production énergétique.
La première opération d'installation de panneaux photovoltaïques en autoconsommation a été réalisée en 2015 avec l'installation de la fleur solaire (EDF énergies nouvelles) devant la mairie. La production des 18 mètres carrés de cellules alimente le serveur informatique de l'hôtel de ville. Au-delà de cet usage, cette installation répond également à l'objectif de rendre visible la démarche de la commune et l'ambition de son plan de déploiement de toitures solaires. A minima d'ici 2018, ce sont près de 1600 mètres carrés de panneaux photovoltaïques (soit l'équivalent en surface de 80 fleurs solaires) qui seront installés sur les toitures ou parkings des équipements municipaux. L'objectif est de faire des émules et que dans le même élan d'autres acteurs publics et privés, bailleurs et citoyens se lancent dans l'aventure en investissant dans des centrales de production ou couvrent leurs toitures.
Produire de la chaleur avec la biomasse
Une chaufferie bois avec réseau de chaleur est au programme de 2017, qui vient palier la « vétusté » des installations de production de chaleur (18 ans de moyenne d’âge) sur les principaux bâtiments consommateurs que sont le groupe scolaire Miannay, le centre socioculturel Boris Vian ainsi que l’ensemble sportif, qui avec la piscine, représentent les plus gros postes de consommation.
Une deuxième chaufferie plus modeste sera installée dans le même temps à l'école Georges Brassens. Elle fournira de la chaleur pour le groupe scolaire, le restaurant scolaire et l'école de musique.
Un troisième projet est prévu plus tard pour alimenter l'espace Pierre Néhoult et la maison des jeunes.
Ce réseau de chaleur permettra de couvrir à terme près de 70 % des besoins de chaleur des bâtiments municipaux, dont 80 % sera alimenté en bois local (bois bocager ou plaquette forestière), permettant ainsi d’éviter le rejet d’environ 300 tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année.