Budget 2024
Optimiser à toutes les échelles !
Ce budget primitif 2024 a-t-il été facile à réaliser ?
Elaborer un budget est toujours un exercice très particulier : il faut jongler avec les contextes international, national et local pour définir un contrat financier à la fois ambitieux et sécurisé pour la Ville, et donc pour ses habitants. A Malaunay, on est habitué à engager des projets d’ampleur : gymnase, piscine, dojo, écoles… la ville montre en de nombreux endroits ce qui a été fait. Mais le constat d’incertitude et le déficit public annoncé par le gouvernement viennent déstabiliser les perspectives données aux élus locaux : ce sont déjà 10 milliards d’économie demandés par l’Etat aux collectivités locales cette année. Ce budget 2024 a donc été complexe à élaborer, à cause du contexte décrit et de l’absence d’agents ressources, et alors que la Ville a répondu à un contrôle de la Chambre régionale des comptes sur la période de 2018 à 2023, demandant une forte mobilisation du service Finances. L’année 2024 est stratégique dans notre mandat avec l’amorçage ou l'aboutissement de gros chantiers. Et je peux dire que les efforts faits au quotidien pour gérer l’argent public ou rechercher des subventions sont des atouts forts pour notre Ville et permettent de continuer à investir pour l’avenir !
Quels grands projets évoquez-vous ?
Notre budget d’investissement 2024 est de taille avec plusieurs projets structurants : le maillage des écoles nécessite notamment une adaptation des sanitaires et cantines, l’opportunité aussi de mener des travaux de transformation accélérés par la logique de projet ; la vidéoprotection avance avec le déploiement des 56 caméras de vidéosurveillance prévues, gérées via notre centre de surveillance urbain ; la salle polyvalente d’arts martiaux porte notre offre de service sportive à un haut niveau. D’autres projets viendront derrière, maintenir la dynamique de qualité sur le volet culture et nature, avec le Tiers-lieu culturel et le projet de parc urbain. Et sur le budget de fonctionnement, comment tenir le pari ? Côté recettes, nous sommes extrêmement prudents. L’Etat a décidé l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires et de hausse du smic pour les bas salaires. C’est une bonne nouvelle pour celles et ceux qui sont concernés, mais ce n’est bien sûr pas compensé, pesant alors sur les finances des collectivités. Malgré cela, et avec le renfort des équipes techniques aux espaces verts et à la sécurité, nous maîtrisons la hausse de la masse salariale. Côté dépenses, elles sont détaillées concrètement ci-après et montrent comment chaque euro est fléché vers des besoins étudiés en amont, sans oublier aucun domaine. Tout cela après recherche de toutes les subventions possibles.
Bref, la règle adoptée, c’est d'optimiser à toutes les échelles !