Promouvoir aujourd'hui les mobilités de demain
Dans le cadre de son action de réduction de son empreinte environnementale, la commune s'intéresse aux mobilités de demain alors que marcher et se déplacer deviennent des enjeux aussi en terme de santé.
Les études menées depuis plusieurs années confirment les unes après les autres une chose : l’ère de la mobilité partagée est déjà là et le phénomène n'ira qu'en s’amplifiant. Il n’y a pas que du côté des transports publics et du vélo, ou encore de la marche qu’il faut regarder. Loin des images que le cinéma et les écrans véhiculent sur les transports du futur, voitures volantes et autres véhicules autonomes qui ne sont pas attendus avant 2030-2040, c'est tout simplement du côté des consommateurs et des usagers que le changement se fait.
Posséder ou utiliser ?
Chez les jeunes, urbains ou ruraux, issus de pays industrialisés ou non, le rapport à l’automobile évolue : vecteur de liberté plus que marqueur social, le mode de déplacement passe de la notion de possession à la notion d’usage, redevenant un moyen et non une fin. Et ça change tout ! Rouler seul dans sa voiture - le taux d’occupation moyen des véhicules est à peine au-dessus de 1- deviendra d’ici peu totalement impensable, voire rétrograde. Laisser la voiture 95 % de son temps au garage ou sur une place de parking aussi...
Le co-voiturage
L’heure est au covoiturage, en témoigne la croissance à deux chiffres des entreprises du secteur en France et dans le monde : blablacar, roulezmalin.com, laroueverte.com, covoituragelibre.fr … des plate-formes dont les utilisateurs se comptent en millions émergent partout, alors que l'autopartage prend forme avec drivy.com, ouicar.fr, koolicar.com... Ces noms ne vous disent encore rien ? La location de véhicules entre particuliers a une croissance de 35% par an au niveau mondial ! Alors qu'est-ce qu'on attend ?