S’agissant des plantations réalisées dans les espaces verts, la collectivité a choisi des essences fruitières (de préférence locale) permettant à la faune apicole de proliférer tout en offrant aux malaunaysiens des fruits qu’ils pourront déguster à l’occasion d’une balade (40 arbres fruitiers plantés).
Lors de plusieurs cérémonies publiques (maisons fleuries, nouveaux habitants, 1000ème lectrice de la bibliothèque) et afin de faire partager cet engagement, la commune a offert un quarantaine d'arbustes fruitiers. Ces évènements ont permis de présenter cette action soutenue par le ministère et de mobiliser plus largement les habitants.
Dans la continuité des plantations déjà engagées, la ville souhaite poursuivre la « reconquête verte » des espaces publics. Ainsi est-il envisagé dans le cadre de la proposition d'avenant à la convention initiale de soutien financier, de poursuivre cette action de plantation et d'encourager avec le soutien de la Métropole Rouen Normandie l’installation de projets d’agriculture urbaine ou d’agroforesterie et l'implantation de ruches sur la commune.
S'ALIMENTER DURABLE ET ÉQUITABLE
OBJECTIF : 50 % DE BIO ET DE LOCAL À LA CANTINE POUR 2018
L'introduction de denrées alimentaires issues de l'agriculture biologique dans les menus des cantines scolaires remonte à 2009. Au départ la fréquence était d'un plat bio par mois, puis les services ont inséré des produits bio au fil des semaines pour atteindre en 2012 l'objectif de 20 % de « bio » dans les menus.
Les marchés de restauration collective passés depuis ont tenu de plus en plus compte des critères de développement durable en particulier en demandant à chaque fournisseur de présenter sa gamme de denrées issues de l'agriculture biologique. Cette approche volontariste a permis d'atteindre 30 % de denrées alimentaires bio dans les menus dès 2015. Aujourd'hui, un certain nombre de denrées sont systématiquement bios (label AB). C'est le cas des pâtes, du riz, de la semoule, des compotes, du lait, de l'huile d'olive. Une partie des légumes est achetée directement à un agriculteur bio de la commune.
Le développement des circuits courts représente en effet un axe fort de la politique d'achat de denrées alimentaires pour la restauration collective. C'est en particulier le cas pour les produits bouchers : bœuf de race normande, veaux, agneaux et porcs du val de Sées dans l'Orne élevé sur paille et à la farine d'orge. Ces produits sont issus de la filière NVH (Viandes Normandie Héritage), des animaux nés, élevés, abattus, préparés dans un rayon de 100 kilomètres autour de Rouen. Les pommes de terre fraiches viennent de Froberville près de Fécamp, voir de Saint-Jean du Cardonnay.
L'objectif de 50 % de bio dans les cantines que la commune s'est fixée pour 2018 représente un défi de taille qui ne tient pas seulement au cout des denrées alimentaires bios qui restent encore plus chères que les denrées issues de l'agriculture conventionnelle, même si les prix se rapprochent. L'essentiel réside dans le temps de préparation des repas bios. La préparation reste en effet beaucoup plus intensive en main d'oeuvre que pour des repas dits plus conventionnels et plus « préparées ». Une des voies envisagée pour les années à venir consiste à introduire progressivement davantage de protéïnes végétales en substitution aux protéïnes carnées (animales) dans les menus. Le fameux « Tofu » est depuis quelques années largement dépassé par des préparations et des mets « végétariens » aux qualités gustatives et nutritionnelles appréciées des professionnels de la nutrition et des enfants !